[Les Nouvelles] Arbitraire – fin septembre 2024
Nous revoilà déjà, mais c’est parce qu’il se passe plein de choses…
Une expo, deux festivals, et hop, c’est déjà le moment pour notre dernier livre, Fenêtre Nord
de Pierre Marty, de sortir en librairie ce vendredi 27 septembre.
Pour l’occasion on vous montre quelques photos de la session collective
de travail manuel sur l’ouvrage, et du résultat final.
ISBN 978-2-918553-28-1 /// 23€ /// Parution le 27/09/2024
30 x 42 cm – 48 pages en bichromie offset avec deux inserts :
un carton brut sérigraphié et une photocopie
Fenêtre Nord est une bande dessinée constituée de courts récits muets en grande partie improvisés. L’œil, le nôtre mais aussi celui, dessiné, faisant office de principal protagoniste, se balade dans un environnement familier (jardin, maison, table, fenêtre, vaisselle, etc…). Il assiste à des événements banals, emblématiques d’une vie normée (une fête d’anniversaire, une partie de foot), qui, passés à la moulinette du traitement graphique frénétique accumulatoire de Pierre Marty nous plonge dans l’Unheimlich, l’Inquiétante Étrangeté décrite par Freud.
Le flux d’images dessinées à l’encre noire, retouchées à l’excès, collées, montées en planches reproduite avec toute leur matérialité nous entraîne dans un voyage mental qui bouscule notre indifférence aux choses du quotidien. Et l’on découvrira enfin la texture de l’ennui.
Dessinateur et auteur de bande dessinée à tendance expérimentale, Pierre Marty est né en 1980 dans l’Aveyron et a grandi dans un petit hameau isolé du département. En 2002 il intègre l’École des Beaux-Arts d’Angoulême, où il finira par s’installer, s’intéressant tout autant aux arts plastiques (vidéo, photo, peinture, etc) qu’à la bande dessinée.
Riche d’une myriade de références allant de l’art populaire aux avant-gardes graphiques en passant par l’art visionnaire, son oeuvre graphique (rare mais chaque fois attendue par une foule d’amateur·ices éclairé·es) se déploie dans des livres, revues, fanzines et expositions.
La plupart de ses ouvrages ont été réalisés lors de résidences à la Maison des Auteurs, ce qui est le cas pour Fenêtre Nord, qui fut également accompagné d’une bourse de création de la SAIF. ////////////////////////////////////////////////////////////////// Visitez pierremarty.blogspot.com
Nous vous en avions parlé, voici quelques photos de l’exposition de Gwendoline Desnoyers ayant eu lieu à à la galerie BAG – Bakery Art Gallery de Bordeaux, dans le cadre du festival Gribouillis, de l’installation à la visite guidée en compagnie de Thomas Bernard, co-commissaire, et d’Aïda, amie de Gwendoline. Cette expo a désormais fermé ses portes mais il paraîtrait que d’autres versions se préparent ici ou là. À suivre !
[Les Nouvelles] Arbitraire – Septembre 2024
Je sais pas si vous savez, mais c’est la rentrée.
Il se passe plein de choses, tout change
et tout reste un peu pareil en même temps.
Changement : À partir de maintenant c’est moi,
Renaud Thomas, qui rédigerai cette newsletter.
Routine : On sort un nouveau livre bientôt, Fenêtre Nord de Pierre Marty.
Il sera disponible en avant-première dans deux festivals,
Gribouillis à Bordeaux (où il y aura également une grosse exposition
de Gwendoline Desnoyers), et Formula Bula à Paris.
Plus d’informations juste en dessous.
En attendant les photos de l’objet final, vous pouvez précommander le livre ici.
ISBN 978-2-918553-28-1 /// 23€ /// Parution le 27/09/2024
30 x 42 cm – 48 pages en bichromie offset avec deux inserts :
un carton brut sérigraphié et une photocopie
BAG – Bakery Art Gallery /// 44 rue Saint-François – Bordeaux
Du mardi au samedi : 11h – 19h /// Dimanche : 11h – 18h
Commissaires d’exposition : Thomas Bernard, Renaud Thomas,
Juliette Salique et Sarah Vuillermoz /// Production : Festival Gribouillis
Il y aura un vernissage et une visite guidée le mardi 10 septembre à 18h30, une rencontre au salon du livre le samedi 14 septembre à 17h et, sur réservations, une visite guidée le dimanche 15 septembre à 11h suivie d’un brunch. En présence des proches de Gwendoline ayant permis la finalisation du livre.
Et nous aurons évidemment une table au salon du livre au Garage Moderne du 13 au 15 septembre, avec tous nos livres, affiches et fanzines dessus et Pierre Marty derrière.
Une semaine plus tard, nous serons à Formula Bula,
mais on vous en reparlera plus en détail d’ici là.
[Les Nouvelles] Arbitraire – Avril 2024
Ce mois-ci on se prépare pour Central Vapeur qui aura lieu
le premier week-end de mai à Strasbourg.
On emmènera nos nouvelles affiches
de Julie Doucet et Gwendoline Desnoyers, que vous
pouvez d’ores-et-déjà retrouver en vente sur notre site.
Et aussi, on prépare l’avenir, avec un livre
de Pierre Marty à paraître cet été.
On vous en dit plus juste là, en dessous !
Un livre de Pierre Marty de grand format, intitulé « Fenêtre Nord », est en préparation. Dans cet étonnant récit muet retouché à l’infini, l’auteur nous entraine dans un quotidien glissant, fait de vide, de répétition et d’angoisse.
On vous joint un aperçu d’une première version de la couverture quelques images.
Sortie prévue tout début juillet, gardez l’œil ouvert !
Gwendoline Desnoyers
– Vibration –
sérigraphie un passage de noir – numéroté, 60 ex à la vente
format 50 x 40 cm – 25€ + 5€ de participation aux frais d’envoi
Dessin tiré du livre « Une Vie de Regrets »
de Gwendoline Desnoyers paru fin 2023.
Gwendoline Desnoyers
– Écrasement –
sérigraphie un passage de noir – numéroté, 60 ex à la vente
format 40 x 50 cm – 25€ + 5€ de participation aux frais d’envoi
Dessin tiré du livre « Une Vie de Regrets »
de Gwendoline Desnoyers paru fin 2023.
Julie Doucet
– Diptyque : Té une tite merveille –
Sérigraphie deux passages
diptyque numéroté et signé sur une des deux affiches
100 ex à la vente dont 50 par Arbitraire
format 25 x 25 cm chaque – 50€ + 5€ de participation aux frais d’envoi
Collages issus de « La Timidité Vaincue » de Julie Doucet,
petit livre entièrement sérigraphié que nous avons sorti en janvier 2023.
Retrouvez Renaud et Lucas Ferrero derrière le stand Arbitraire
pour une nouvelle édition de Central Vapeur !
On était pas venu.es depuis fort longtemps, on est ravie.s
de venir présenter le livre de Gwendoline Desnoyers
là où elle fit ses études.
Tout le programme est là :
https://centralvapeur.org/festival/
Rendez-vous au Garage Coop !
2 Rue de la Coopérative, 67000 Strasbourg
[Les Nouvelles] Arbitraire – Janvier 2024
Comme chaque année – en plus de vous en fêter une bonne – on se prépare doucement pour la transhumance qui nous amènera au
Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, le dernier week-end de janvier !
On se permet de vous dire que « Une vie de regrets »,
de Gwendoline Desnoyers est toujours dispo en librairie et sur notre site, et que des projets d’expositions se profilent…
On vous en dira plus bientôt ! À vite ?
Lors du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême
(25 au 28 janvier), vous pourrez découvrir
4 nouvelles sérigraphies imprimées par Renaud Thomas pour fêter
de nouveau Julie Doucet et Gwendoline Desnoyers.
Dispos sur les stands Arbitraire et peut-être à la commande ensuite…
L’année dernière nous sortions « La Timidité Vaincue » de Julie Doucet, petit livre entièrement sérigraphié. Un diptyque d’affiches elles-aussi sérigraphiées devait être disponible également mais leur signature ayant été retardée, les voici enfin.
Diptyque numéroté signé – deux passages – format 25 x 25 cm – 50€
Deux dessins tirés du livre « Une Vie de Regrets » de Gwendoline Desnoyers feront l’objet d’une impression en sérigraphie, effectué par nos soins à l’atelier Le Bouc, à Angoulême.
Un passage de noir – format 40 x 50 cm (une à l’horizontale, l’autre à la verticale) – 25€ chaque
Paru le 17 novembre 2023
22 cm x 24 cm – 224 pages – 30 €
Impression intérieure couleur
Couverture toilée avec dorure à chaud
Livret à part 16 pages – 11 cm x 14 cm – quadrichromie
Collection Étoile
– Disponible sur notre site ici –
Une vie de regrets regroupe une multitude d’oeuvres dessinées par Gwendoline Desnoyers,
pour une monographie faisant oublier que l’artiste, loin d’avoir été muséifiée, approchait à peine la trentaine lors de la conception du livre.
Les techniques sont très variées : pastel, encre, eau-forte, monotype, peinture à l’huile, peinture sur soie, techniques mixtes… Elle s’essayait aussi aux bijoux, aux mobiles, et avait inventé une technique à base de papiers blancs découpés et superposés, grâce à laquelle le dessin se
révélait par transparence, à la lumière.
Les thèmes, eux, sont assez récurrents : individus solitaires, membres égarés, masques, catholicisme, végétation luxuriante, animaux errants… Dotée d’une forte charge émotionnelle et poétique, l’oeuvre de Gwendoline Desnoyers ressemble à sa créatrice et oscille entre tendresse et violence. Les reproductions de ses oeuvres sont ici accompagnées d’une sélection de poèmes, ainsi que de textes des éditeur·rices contextualisant leur rapport à l’auteure, aujourd’hui décédée, et à son oeuvre, toujours aussi vivace.
« Il y a une symbolique toute personnelle que l’on peut accoler à celle des rêves, mais alors des rêves que plus personne ne fait, comme des réminiscences de souvenirs que l’on n’aurait pas vécus. Une mémoire gigogne et fantôme qui irrigue les synapses d’un cerveau bourdonnant comme mille abeilles un soir d’orage. D’où le gris, peut-être, qui n’est pas tout à fait la lumière ni l’obscurité, mais qui, comme entre chiennes et louves, dit un temps incertain prêt à s’éteindre ou à se consumer. Alors on se demande si c’est bien d’une vie de regrets dont on parle, ou du regret de vivre loin de ce monde-là, où tout parait encore probable, pas tout à fait commencé et pas prêt de finir. Et puis on y pisse beaucoup.»
Thomas Bernard
Quand elle le racontait, le parcours de Gwendoline Desnoyers masquait sa complexité derrière sa
linéarité :« Deux ans aux Arts Décoratifs de Strasbourg, deux ans à ceux de Paris et six ans à Sainte-Anne ». Entre la fin avortée de ses études et la fin précipitée de sa vie, elle a produit de nombreux dessins, gravures et tableaux mêlant symbolisme et mysticisme avec gravité, humour et mélancolie.
Ceux-ci se sont parfois retrouvés publiés dans diverses revues, via des collectifs ou dans des fanzines tels que Super-Structure ou la Tranchée Racine dirigée par Blanquet, et dans de petits livres monographiques chez Re:Surgo, Crocuta Crocuta…
Elle se faisait remarquer sur les réseaux sociaux qu’elle abreuvait par vagues aléatoires de son oeuvre dessinée, mais aussi de ses poèmes transcendant la réalité ou, au contraire, la dévoilant dans sa vérité la plus crue.
Vous l’avez compris : on retourne en Charente cette année pour
la 51è édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême !
Ce sera donc du jeudi 25 janvier au dimanche 28 janvier,
tout le programme et les horaires ici.
On n’a pas pris de risque, on a gardé la même place que l’an dernier
pour que vous nous retrouviez facilement : Nouveau Monde // Place New York, au début de l’Espace Alternatifs
(au fond de la bulle du Nouveau Monde quoi).
Sur notre stand, quand ielles en auront le temps et l’envie :
Bertoyas, Pierre Ferrero, Oriane Lassus, Antoine Marchalot et Renaud Thomas !
(et probablement des surprises de dernière minute)
À très vite, là où il fera chaud au coeur et froid ailleurs.
[Les Nouvelles] Arbitraire – Novembre 2023
Ce mois-ci, on a une bonne nouvelle : on a reçu le livre de Gwendoline Desnoyers,
Une vie de regrets, et il est magnifique. On vous donne rendez-vous en librairie
à partir du 17 novembre pour constater ça de vous-même,
et pour celleux – n’en déplaise à l’Assemblée – qui le peuvent,
rendez-vous au festival BD Colomiers
les 17 – 18 et 19 novembre pour fêter ça ensemble…
On vous avoue qu’au terme de 5 ans de travail mouvementé,
on n’est pas peu content·es de l’avoir entre les mains.
À paraître en librairie le 17 novembre 2023
22 cm x 24 cm – 224 pages – 30 €
Impression intérieure couleur
Couverture toilée avec dorure à chaud
Livret à part 16 pages – 11 cm x 14 cm – quadrichromie
Collection Étoile
– En précommande sur notre site ici –
– La dernière image, c’est un poster qu’on donne pour tout achat en direct sur les stands,
on voit pas trop, mais il est très beau aussi –
Une vie de regrets regroupe une multitude d’oeuvres dessinées par Gwendoline Desnoyers,
pour une monographie faisant oublier que l’artiste, loin d’avoir été muséifiée, approchait à peine la trentaine lors de la conception du livre.
Les techniques sont très variées : pastel, encre, eau-forte, monotype, peinture à l’huile, peinture sur soie, techniques mixtes… Elle s’essayait aussi aux bijoux, aux mobiles, et avait inventé une technique à base de papiers blancs découpés et superposés, grâce à laquelle le dessin se
révélait par transparence, à la lumière.
Les thèmes, eux, sont assez récurrents : individus solitaires, membres égarés, masques, catholicisme, végétation luxuriante, animaux errants… Dotée d’une forte charge émotionnelle et poétique, l’oeuvre de Gwendoline Desnoyers ressemble à sa créatrice et oscille entre tendresse
et violence. Les reproductions de ses oeuvres sont ici accompagnées d’une sélection de poèmes, ainsi que de textes des éditeur·rices contextualisant leur rapport à l’auteure, aujourd’hui décédée, et à son oeuvre, toujours aussi vivace.
« Il y a une symbolique toute personnelle que l’on peut accoler à celle des rêves, mais alors des rêves que plus personne ne fait, comme des réminiscences de souvenirs que l’on n’aurait pas vécus. Une mémoire gigogne et fantôme qui irrigue les synapses d’un cerveau bourdonnant comme mille abeilles un soir d’orage. D’où le gris, peut-être, qui n’est pas tout à fait la lumière ni l’obscurité, mais qui, comme entre chiennes et louves, dit un temps incertain prêt à s’éteindre ou à se consumer. Alors on se demande si c’est bien d’une vie de regrets dont on parle, ou du regret de vivre loin de ce monde-là, où tout parait encore probable, pas tout à fait commencé et pas prêt de finir. Et puis on y pisse beaucoup.»
Thomas Bernard
Quand elle le racontait, le parcours de Gwendoline Desnoyers masquait sa complexité derrière sa linéarité :« Deux ans aux Arts Décoratifs de Strasbourg, deux ans à ceux de Paris et six ans à Sainte-Anne ». Entre la fin avortée de ses études et la fin précipitée de sa vie, elle a produit de nombreux dessins, gravures et tableaux mêlant symbolisme et mysticisme avec gravité, humour et mélancolie.
Ceux-ci se sont parfois retrouvés publiés dans diverses revues, via des collectifs ou dans des fanzines tels que Super-Structure ou la Tranchée Racine dirigée par Blanquet, et dans de petits livres monographiques chez Re:Surgo, Crocuta Crocuta…
Elle se faisait remarquer sur les réseaux sociaux qu’elle abreuvait par vagues aléatoires de son oeuvre dessinée, mais aussi de ses poèmes transcendant la réalité ou, au contraire, la dévoilant dans sa vérité la plus crue.
Toute la programmation du festival BD Colomiers, c’est là !
Et sinon l’adresse c’est :
Fêtes, Pl. d’Occitanie, 31770 Colomiers
Et pis les horaires aussi tiens :
Vendredi 17 novembre de 14h à 19h
Samedi 18 novembre de 10h à 19h
Dimanche 19 novembre de 10h à 19h
Passez nous voir !
[Les Nouvelles] Arbitraire – Septembre 2023
Pour fêter la rentrée, donnons-nous rendez-vous
à Bordeaux pour la 3ème édition du Festival Gribouillis ou à Paris,
pour la 11ème édition de Formula Bula !
On pourra vous parler de notre prochain titre à paraître le
17 novembre, « Une vie de regrets » de Gwendoline Desnoyers…
On vous en dit plus juste là, en dessous !
À paraître le 17 novembre 2023
22 cm x 24 cm – 224 pages – 30 €
Impression intérieure couleur
Couverture toilée avec dorure à chaud
Livret à part 16 pages – 11 cm x 14 cm – quadrichromie
Collection Étoile
Une vie de regrets regroupe une multitude d’oeuvres dessinées par Gwendoline Desnoyers,
pour une monographie faisant oublier que l’artiste, loin d’avoir été muséifiée, approchait à peine la trentaine lors de la conception du livre.
Les techniques sont très variées : pastel, encre, eau-forte, monotype, peinture à l’huile, peinture sur soie, techniques mixtes… Elle s’essayait aussi aux bijoux, aux mobiles, et avait inventé une technique à base de papiers blancs découpés et superposés, grâce à laquelle le dessin se
révélait par transparence, à la lumière.
Les thèmes, eux, sont assez récurrents : individus solitaires, membres égarés, masques, catholicisme, végétation luxuriante, animaux errants… Dotée d’une forte charge émotionnelle et poétique, l’oeuvre de Gwendoline Desnoyers ressemble à sa créatrice et oscille entre tendresse et violence. Les reproductions de ses oeuvres sont ici accompagnées d’une sélection de poèmes, ainsi que de textes des éditeur·rices contextualisant leur rapport à l’auteure, aujourd’hui décédée, et à son oeuvre, toujours aussi vivace.
« Il y a une symbolique toute personnelle que l’on peut accoler à celle des rêves, mais alors des rêves que plus personne ne fait, comme des réminiscences de souvenirs que l’on n’aurait pas vécus.
Une mémoire gigogne et fantôme qui irrigue les synapses d’un cerveau bourdonnant comme mille abeilles un soir d’orage. D’où le gris, peut-être, qui n’est pas tout à fait la lumière ni l’obscurité, mais qui, comme entre chiennes et louves, dit un temps incertain prêt à s’éteindre ou à se consumer. Alors on se demande si c’est bien d’une vie de regrets dont on parle, ou du regret de vivre loin de ce monde-là,
où tout parait encore probable, pas tout à fait commencé et pas prêt de finir.
Et puis on y pisse beaucoup.»
Thomas Bernard
Quand elle le racontait, le parcours de Gwendoline Desnoyers masquait sa complexité derrière sa
linéarité :« Deux ans aux Arts Décoratifs de Strasbourg, deux ans à ceux de Paris et six ans à Sainte-Anne ». Entre la fin avortée de ses études et la fin précipitée de sa vie, elle a produit de nombreux dessins, gravures et tableaux mêlant symbolisme et mysticisme avec gravité, humour et mélancolie.
Ceux-ci se sont parfois retrouvés publiés dans diverses revues, via des collectifs ou dans des fanzines tels que Super-Structure ou la Tranchée Racine dirigée par Blanquet, et dans de petits livres monographiques chez Re:Surgo, Crocuta Crocuta…
Elle se faisait remarquer sur les réseaux sociaux qu’elle abreuvait par vagues aléatoires de son oeuvre dessinée, mais aussi de ses poèmes transcendant la réalité ou, au contraire, la dévoilant dans sa vérité la plus crue.
Rendez-vous à Bordeaux
pour la 3ème édition de Gribouillis !
– On vous accueillera avec Antoine Marchalot et Renaud Thomas –
Ça se passe au Garage Moderne
Du vendredi 15 au dimanche 17 septembre
1 rue des Étrangers, Bordeaux
Vendredi : 14h-20h
Samedi : 10h-19h
Dimanche : 10h-18h
Toute la programmation est là :
https://www.festivalgribouillis.fr/
À vite !
Et juste le temps de changer le contenu de nos valises
pour foncer à Formula Bula qui change de lieu cette année.
On sera à Paris avec Oriane Lassus et Renaud Thomas
pour cette 11ème édition, en voici les infos pratiques :
Ça se passe à Césure
13 Rue Santeuil, 75005 Paris
Vendredi 22 & samedi 23 septembre de 11h00 à 20h00
Dimanche 24 septembre de 11h00 à 19h00
Samedi 23 septembre: concerts de Marie Klock et Zad Kokar jusqu’à 23h00
L’entrée, les expositions et toutes les activités du festival sont gratuites.
Retrouvez tout le programme ici :
https://www.formulabula.fr/
[Les Nouvelles] Arbitraire – Octobre 2020
BREAKING NEWS :
La malédiction « Stickboy » a encore frappé…
Le retirage du livre de Dennis Worden
-sous couverture offset quadri cette fois-
est disponible, mais nous sommes déjà en octobre !
Rendez-vous chez votre libraire ou sur notre site dès à présent…
(Attention, il reste quelques exemplaires avec couverture sérigraphiée
dans certaines librairies, et seulement 15 chez nous…
Autant vous dire que c’est un jeu de rapidité, ou de piste…)
Et on en profite pour partager avec vous un article de Frédéric Hojlo
paru sur Actuabd cet été.
À très vite quelque part, un de ces jours…
– Merci Antoine Marchalot pour votre optimisme –
DE NOUVEAU DISPONIBLE
– Stickboy –
Dennis Worden
Traduit de l’américain par
Telly Diallo et Alex Ratcharge
Postface par Alex Ratcharge
160 pages / 19 cm x 24,5 cm / 18 €
Impression intérieure n/b
Couverture à rabats – Quadri / Offest
En commande ici
Cartoon trash à l’humour cinglant, quête métaphysique jusqu’aux limites de l’introspection, Stickboy est le miroir de son auteur, éternel marginal n’ayant jamais trouvé sa place. Le protagoniste tutoie la folie, meurt, ressuscite, atterrit en prison, subit une apocalypse nucléaire, affronte Dieu en personne… Mais qui blâmer pour ses souffrances ? Son créateur ?
La société ? Ou bien son propre cynisme ? À moins qu’il n’y ait aucun responsable, et que le cosmos soit indifférent à ses créatures ? Cette quête de réponses qui plonge notre antihéros en enfer, c’est peut-être simplement celle d’un homme comme les autres, aux prises avec le mythe américain du self-made man.
« Stickboy fait partie des comics qu’il faut avoir lu, tout comme Eightball
de Daniel Clowes et Love & Rockets des frères Hernandez. »
Peter Bagge, auteur, En route pour Seattle
« Une espèce de chef d’oeuvre déglingué. »
Gary Groth, éditeur, Fantagraphics
« La BD qui annihile toutes les autres. »
Jaime Hernandez, auteur, Love & Rockets
« Aussi bon qu’un chapitre inédit de la Bible, qui aurait été censuré
parce qu’Adam et Eve y passent leur temps à s’écrouler et se plaindre. »
Gary Panter, auteur, Jimbo
Né en Californie dans les années 1950, Dennis Worden découvre la mouvance hippie à l’adolescence. Inspiré par le LSD, il rend les clés de son appartement et part sur les routes.
En 1981, il intègre Weirdo, la revue de Robert Crumb. Cette rencontre lui ouvre les portes de Fantagraphics, fer de lance de la BD indépendante aux Etats-Unis. Stickboy trouve son public chez les punks et marginaux de l’époque, parmi lesquels les auteurs Peter Bagge, Jaime et Gilbert Hernandez, ou Gary Panter. Quand Worden abandonne Fantagraphics avec la même détermination que son logement, Stickboy est adopté par le sulfureux éditeur Todd Loren, qui finira assassiné en 1992, puis par Starhead, Carnal Comics, Edge Of The World,
et aujourd’hui Arbitraire.
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris début août la mort de Gwendoline Desnoyers. Nous préparions depuis quelques temps un ouvrage avec elle, rassemblant une grande partie de sa merveilleuse production dessinée et peinte. Elle nous avait accueilli chez elle pour nous laisser numériser ses œuvres. Nous nous souviendrons d’un très agréable moment autour d’un feu de cheminée à échanger à propos de nos goûts musicaux pendant que le scanner ronronnait. C’est une jeune mais déjà immense artiste qui nous quitte.
Ce dessin avait été choisi pour figurer en couverture du livre.
pour nous contacter, un seul mail : arbitraire@arbitraire.fr